Les premières heures de la Révolution les ont épargnées, mais en 1796 la communauté est expulsée, tous ses biens sont confisqués. Les bâtiments sont vendus comme biens nationaux. Les sœurs sont dispersées : beaucoup rentrent dans leur famille ou disparaissent sans laisser de traces… Seules quelques-unes traversent la tourmente : Séraphine Hauvarlet, la prieure, rassemble autour d’elle quelques sœurs avec qui, pendant cinq ans, elle tient, dit-on, un atelier de couture dans la rue des Tanneurs de la ville de Tournai, à deux pas de leur ancien couvent.