Le 28 mai Elke et Rosette se sont engagées pour toujours dans la Congrégation des sœurs de Saint-André.

Joie de cette célébration, à laquelle nous avons largement associé les frères de Taizé et nos amis d’Ameugny et de Taizé à l’occasion des 50 ans de notre présence sur la colline.

En 1965, mère Claire,
la supérieure générale, et son assistante,
mère Marie-Tarcisius, étaient allées à Taizé
et en étaient rentrées en disant :
« Taizé devient central
pour la catholicité. »

Devant l’insistance de Frère Roger:
« Il faut revenir ! Nous avons besoin
des s
œurs de Saint-André
et les s
œurs de Saint-André
ont besoin de nous ! »
– les s
œurs viennent pour
une présence provisoire
les trois mois d’été 1966.

En septembre 1966 mère Claire
et mère Marie-Tarcisius
rencontrent le cardinal Bea
qui leur dit : « Tout ce que vous pouvez faire
avec les frères séparés, faites-le. »
« Vendre des cartes postales pour l’unité, nous le pouvons, »
lui a répondu mère Marie-Tarcisius.

Aujourd'hui nous pouvons contempler avec gratitude et reconnaissance le chemin parcouru ensemble.

« En regardant ces 50 années de vie sur la colline à vos côtés, nous pouvons découvrir que vous, frères de Taizé, vous êtes entrés dans notre histoire en révélant et en portant, sans le savoir, une nouvelle facette du Christ qui est venue nous refonder de l’intérieur.

Par votre témoignage, le visage du Christ qui s’ouvre à nous est

  • le Christ universel, frère de tous, pauvre et humble de cœur ;
  • le Christ des béatitudes ;
  • le Christ ferment de paix, de réconciliation ;
  • le Christ sans frontières, le Christ, Maître intérieur de toute vie.

La grâce dont vous avez été porteur nous ramenait d’abord aux sources : l’accueil des pèlerins qui marque nos origines les plus lointaines.

Cette même grâce a déplacé nos frontières… Cette ouverture nous a certainement enracinées plus profondément dans le cœur universel de l’Eglise. Elle a eu des répercussions sur tout le Corps apostolique que nous formons : partout, dans des contextes très variés, nos sœurs reçoivent la grâce d’aimer l’Eglise une et plurielle.

Cette grâce du Christ dont vous avez été porteurs a certainement contribuée à nous simplifier. Elle a été et demeure aujourd’hui « bénédiction ». »

(Sr. Agnès, supérieure générale)